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samedi 2 novembre 2013

La RDC gagne 2 places sur le classement Doing Business 2014

La RDC occupe la 183e place sur 189 pays dans le classement Doing Business 2014. Dans le précédent rapport, elle occupait la 181e place sur 185 pays. Etabli chaque année par une filiale du groupe de la Banque mondiale, ce classement répertorie les pays suivant la facilité d’y faire les affaires. Comme lors du précédent rapport, l’Ile Maurice (20) est le pays de l’Afrique Subsaharienne le mieux classé. Il est suivi du Rwanda (32) et de l’Afrique du Sud (41).

Le classement Doing Business évalue les réglementations ayant une incidence sur 11 étapes de la vie d’une entreprise: création d’entreprise, obtention de permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs, paiement des taxes et impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats, règlement de l’insolvabilité et embauche des travailleurs. Les données d’embauche des travailleurs ne figurent pas dans le classement de cette année sur la facilité de faire des affaires.
 
Le comité congolais de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires indique que la RDC a initié une dizaine de reformes qui aurait impacté sur certains indicateurs de la Banque Mondiale. Il s’agit notamment de l’adhésion à l’Ohada, la mise en place de la TVA et la mise en place du guichet unique de création d’entreprise. Mais malgré ses efforts sur ce dernier point, la RDC a tout de même perdu 34 points sur l’indicateur création d’entreprise, selon les données du classement Doing Business 2014.
Le comité de pilotage pour l’amélioration du climat des affaires explique ce recul par l’absence des données  récoltées grâce au guichet unique de création d’entreprise. Ce guichet unique a été inauguré après le passage des enquêteurs de la Banque mondiale.
Cependant, la RDC a gagné 18 rangs pour l’indicateur « obtention de crédit » et 9 pour la « protection des investisseurs ».
Après la publication du rapport 2013 sur lequel la RDC reculait d’une place, le ministre congolais du Plan, Célestin Vunabandi, avait déclaré que ce rapport n’avait pas tenu compte de nombreuses reformes entreprises par le gouvernement pour améliorer le climat des affaires.
Il avait promis que la RDC allait remonter au classement 2014 grâce aux reformes entreprises par le gouvernement.
 

90% de Congolais n’épargnent pas, selon un analyste allemand

Quatre-vingt-dix pourcent de Congolais n’épargnent dans les institutions bancaires, a affirmé lundi 28 octobre Simon Shtumph, le chef de coopération auprès de l’ambassade allemande. Ces chiffres ont été fournis sur base des données récoltées auprès de la Banque centrale du Congo (BCC) et d’autres institutions bancaires.

« A l’heure actuelle, 10% de la population congolaise seulement sont concernées par l’épargne. Ce pourcentage représente 1,5 milliard de dollar de la population congolaise qui est déposé dans les institutions financières. 90% des Congolais gardent l’argent sous les matelas dans les foyers », a déclaré Simon Shtumph, en marge de la journée internationale de l’épargne célébrée le 31 octobre de chaque année.
Il a expliqué que cette situation est due au manque de confiance que la population manifeste vis-à-vis des institutions financières.
 
Ce manque de confiance est né, explique-t-il, suite aux différentes crises vécues en RDC faisant notamment allusion aux pillages des années 90. Pendant cette période, certaines banques et coopératives ont spontanément fermé leurs portes. Les clients de ces institutions n’avaient jamais récupérer l’argent qu’ils avaient épargnés.
 
Parmi d’autres causes, Simon Shtumph évoque aussi le problème d’instabilité du secteur bancaire. Cette instabilité est notamment due à l’insécurité en RDC.
Il a invité la population à garder son argent dans les banques, parce qu’il estime qu’elles accordent plus de sécurité et produisent des intérêts à leurs clients.
 
La journée de l’épargne a été initiée en RDC en 2010. Pendant trois ans, elle n’a ciblé que la ville-province de Kinshasa. Cette année, elle est élargie dans les provinces des Nord et Sud-Kivu. Le but de cette journée est de convaincre les Congolais à la culture de l’épargne, a indiqué Simon Shtumph.
 
Les Congolais n’ont pas directement adopté cette idée. Petit à petit, ils ont commencé à ouvrir des comptes bancaires. En 2011, 9000 comptes ont été ouverts, et 12 000 en 2012, a-t-il poursuivi.
« L’épargne est bon pour tout le monde. Si vous gardez votre argent dans les banques, vous aurez plus de sécurité et des intérêts, vous n’êtes pas obligés à commencer par de gros montants, vous pouvez commencer avec de petits montants », a souligné Simon Shtumph.
 

vendredi 1 novembre 2013

L'ONU et la Banque mondiale à Kinshasa en mai

Le Coréen Ban Ki-moon et l'Américain Jim Yong Kim, numéros un de l'ONU et de la Banque mondiale, sont attendus le 22 mai à Kinshasa.

Lors de son voyage à Washington, en février dernier, le Premier ministre de la RD Congo, Augustin Matata Ponyo, avait rencontré les numéros un de l'ONU et de la Banque mondiale, respectivement le Coréen Ban Ki-moon et l'Américain Jim Yong Kim. Ces deux derniers, qui ont affirmé leur volonté de soutenir et d'accompagner la RD Congo dans ses efforts de redressement, notamment en matière de sécurité et de développement, sont attendus le 22 mai à Kinshasa.
Photo : Rendez-vous a été pris à Kinshasa durant la visite de Matata à Washington. © AFP

RD Congo : Quel gouverneur pour guérir la Banque centrale ?

Plusieurs noms circulent pour la succession de Jean-Claude Masangu Mulongo, qui doit passer la main en mai. Son remplaçant devra s'atteler à un chantier fondamental : la réhabilitation du franc congolais.

Partira ?
Partira pas ?
En poste depuis seize ans, Jean-Claude Masangu Mulongo, l'actuel gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC, à Kinshasa), devrait céder son fauteuil en mai... mais son remplaçant n'est toujours pas connu. Au palais de la Nation, d'où doit venir la nomination de son successeur, rien ne filtre. Mais dans les milieux financiers, les pronostics vont bon train.
Parmi les noms qui reviennent avec insistance, celui de Michel Losembe, l'actuel patron de la Banque internationale pour l'Afrique au Congo (Biac). Pour ses pairs, cet ancien directeur général de la filiale locale de Citigroup - tout comme le gouverneur sortant - présente le profil idéal. À 49 ans, il connaît bien le secteur bancaire, qu'il pratique depuis plus de dix ans - il est président de l'Association congolaise des banques. Mais lui-même ne cesse de marteler qu'il n'est candidat à rien et qu'il se sent plus utile dans le privé. « À la Biac, une banque de détail, je peux davantage oeuvrer au développement économique de mon pays », confie-t-il à Jeune Afrique.
 
Discrétion
À Kinshasa, on ne manque pas de rappeler que ce poste hautement stratégique reviendra sans aucun doute à un proche du président de la République. À l'instar d'Albert Yuma Mulimbi, dont le nom circule depuis peu. Patron de la Gécamines et président de la puissante Fédération des entreprises du Congo (FEC), ce Katangais préside aussi le comité d'audit de la BCC. Fin mars, c'est lui que Joseph Kabila a envoyé à Washington, avec Jean-Claude Masangu, pour déminer les relations du pays avec le Fonds monétaire international (FMI). Certes, il s'agissait d'apporter des réponses aux questions que l'institution se pose sur la transparence d'un contrat minier (le projet Comide) par lequel la Gécamines a cédé, en juin 2011, ses parts (25 %) à la société Straker International, basée dans les îles Vierges britanniques, mais certains analystes y ont vu un signe. Réponse du patron des patrons : « Ce poste ne m'intéresse pas. C'est à la FEC que je veux oeuvrer. »

En fait, explique un banquier local, « il est toujours prudent de rester discret lorsqu'on est intéressé ou sollicité pour un tel poste. Sinon, on risque d'être mal vu en haut lieu et de ruiner ses chances ». Discrétion : tel est précisément le maître mot de Noël K. Tshiani, un autre prétendant basé aux États-Unis et fonctionnaire de la Banque mondiale depuis 1992. Bien qu'il ait fait part de sa candidature au Premier ministre, Augustin Matata Ponyo, lors de la dernière mission de celui-ci à Washington, en février, l'homme se refuse à tout commentaire. Reste que le titre de son dernier ouvrage, La Bataille pour une monnaie nationale crédible, sorti fin 2012, trahit ses ambitions : il y analyse et y critique la politique monétaire mise en oeuvre dans son pays et propose des solutions.
Le taux de bancarisation est l'un des plus faibles au sud du Sahara.
Il faut dire que le bilan de Jean-Claude Masangu Mulongo n'est guère brillant. Le taux de bancarisation (5 %) en RD Congo est l'un des plus faibles d'Afrique subsaharienne (18 %). Et la monnaie congolaise, qui fête ses 15 ans, se porte mal. Certes, le taux de change du franc congolais par rapport au dollar est resté à peu près stable depuis trois ans, mais sa dépréciation par rapport à sa valeur au moment de son lancement reste très importante. En 1998, il fallait 1,32 franc pour avoir 1 dollar... contre environ 900 francs aujourd'hui. Les raisons de cette chute vertigineuse ? Il y a surtout l'important recours à la planche à billets pour combler les déficits budgétaires. Une politique qui, selon les économistes, a conduit au fil des ans à une hyperinflation. Même si le taux d'inflation varie entre 10 % et 15 % depuis 2011, « sur les quinze dernières années, il a été de 104 % par an en moyenne... Cette situation a fait perdre à la monnaie sa crédibilité », relève Noël K. Tshiani dans son livre.
Billet vert
Résultat : les Congolais boudent leur propre monnaie et le dollar est devenu la principale monnaie d'épargne et des grandes transactions. Les chiffres de la BCC sont éloquents : fin 2012, le billet vert représentait 89 % des dépôts bancaires et 95 % des crédits. « Dans ces conditions, la Banque centrale ne peut mener une politique monétaire efficace, car tous les instruments [taux directeurs, taux de réserves obligatoires, etc.] dont elle dispose ont très peu d'effet sur l'économie », explique un banquier.Depuis quelques mois, la BCC et le gouvernement s'efforcent, à travers un certain nombre de mesures, de redonner à la monnaie nationale sa place et son rôle dans l'activité économique. Elles ont par exemple mis en circulation, en juillet 2012, des coupures de 1 000, 5 000 et 10 000 francs congolais, puis de 20 000 en novembre, alors que jusqu'ici le pays ne disposait que de billets de 50, 100, 200 et 500 francs. Leur objectif, a expliqué Jean-Claude Masangu : « Lutter contre la dollarisation en encourageant l'usage du franc comme un instrument de paiement stable, fiable et sûr. » Mais il faudra encore attendre plusieurs années. Une lourde tâche à laquelle devra s'atteler sans faillir le successeur de Masangu.
Photo : En 2012, des grosses coupures ont été mises en circulation pour contrer la dollarisation de l'économie. © Junior D. Kannah/AFP
http://congo-banque.blogspot.com/2013/11/rd-congo-quel-gouverneur-pour-guerir-la.html

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